Alors que le report d’un an de la réforme de la formation des enseignants, obtenu sous la pression de la mobilisation universitaire, devait permettre l’élaboration d’une autre réforme, Luc Châtel a fait le choix de publier le 28 juillet plusieurs décrets anticipant les conclusions des discussions en cours avec les syndicats enseignants et étudiants. Aucun élément de réponse satisfaisant aux inquiétudes des étudiants n’a pu nous être donné.

Pire, Luc Châtel n’a toujours pas daigné recevoir les étudiants, au sujet notamment de cette réforme qui les inquiète ! Pour le Ministre, la concertation semble superflue et la réforme déjà faite. Trop c’est trop !  Ces décrets, publiés à la hussarde pendant l’été, fixent la place du concours lors de l’année de M2, sans tenir compte des remarques et critiques d’un grand nombre d’organisations syndicales et notamment des étudiants.

Comment accéder aux métiers de l’enseignement si les épreuves d’admissibilité et d’admission se déroulent pendant l’année de Master 2 ? Cela signifie 2 ans de formation de plus à financer avant de passer les concours et galérer pour se réorienter en cas d’échec au concours. Surtout l’année de Master 2 serait ingérable : bachoter pour les concours, faire un stage en responsabilité, rédiger un mémoire pour valider son master 2 !

Une lettre des six syndicats a donc été envoyée au ministre de l’éducation Luc Chatel et à la ministre de l’Enseignement Supérieur Valérie Pécresse, en demandant de véritables discussions sur la chronologie des concours.

Retrouvez la lettre des syndicats ici ainsi que le tracf UNEF.

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